Nous avions posé des questions à la majorité sur la mise à disposition du terrain municipal situé près des carrières pour la récupération de terres de chantiers privés à titre gracieux lors du dernier Conseil.
En effet, nous ne comprenons pas pourquoi il n’y a pas de publicité pour cette mesure :
- soit la commune a un intérêt à bénéficier de ces terres et alors pourquoi n’accorder cette possibilité qu’aux Couzonnais faisant des chantiers qui ont l’idée d’en faire la demande ? pourquoi ne pas publier cette possibilité et avoir plus de terres ?
- soit la commune n’a pas particulièrement intérêt à accueillir des terres à titre gratuit et pourquoi le faire pour certains et pas les autres ayant réalisés des chantiers avant fin 2023 ou depuis le début d’année 2024 ?.. cette discrimination dans le traitement des Couzonnais est peu compréhensible et, par là même, acceptable.
Par ailleurs, le Maire et adjoints indiquaient que s’agissant de la qualité de la terre, il n’y a pas d’analyse, c’est leur provenance du haut de Couzon qui permet à notre majorité de la considérer comme végétale et acceptable.
Nous mettons à disposition ici quelques photographies prises le 23 avril qui montrent que, a priori, la qualité de ces terres n’a pas fait l’objet d’un contrôle très rigoureux, en témoignent les déchets de chantiers visibles. On ne préjuge pas de ce qu’il peut y avoir sous les terres déposées.
Se pose également la question de la pratique des pierres tombales de concessions reprises.
Vue du chantier général et éboulements ainsi que des différents déchets – dont une plaque ressemblant fortement à du fibro ciment (donc peut être de l’amiante).
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Tout cela n’est pas sans rappeler la mise à disposition durant des années d’une partie du terrain aux entreprises de BTP qui y stockaient matériels et déchets (photos ci dessous de mars 2021), pour lesquelles la majorité nous avait répondu début 2021 que s’agissant d’un terrain communal privé, elle pouvait tout à fait le faire à titre gratuit (en compensation de menus travaux de voirie) et sans convention écrite.
Néanmoins, un mois après avoir répondu, toutes les installations avaient été déménagées sur des terrains des services techniques d’Albigny sur Saône.